comédienne.
sur scène.
présentation.
Après des études de Lettres Modernes à Paris-Sorbonne, Nathalie Grenat, comédienne et metteure en scène, intègre en 1988 la classe de Philippe Duclos, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, alors dirigé par Daniel Mesguich, et fait ses débuts sur scène dans le rôle de Lucrèce Borgia de Victor Hugo et Le fil à la patte de Georges Feydeau.
S'ensuivent une série de rôles classiques, avec entre autre, Irina dans les Trois Sœurs de Tchekhov, Marcinelle dans l'Intervention de Victor Hugo, Cassandre dans Agamemnon d'Eschyle, Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias de Dumas fils, ou encore Sophia dans La Mère de S. I. Witkiewicz.
C'est avec Françoise Du Chaxel, ou le rôle d'Hannah, dans Destination-Départ de Pascale Lemée, mis en scène par l'auteure, qu'elle aborde des rôles plus contemporains. Ou encore, avec le personnage de Leïla, dans 7 janvier(s) de l'auteur de polar Caryl Férey.
Après avoir mis en scène Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo, au milieu des années 2000, Nathalie Grenat rejoint la Compagnie du Théâtre K à Lille, où elle participe à plusieurs créations en tant que comédienne, et par la suite, met en scène plusieurs textes de l'auteur de théâtre Gérald Dumont : Looking for Gaza, Uma Maria, Um José, Parkour (Chronique d'un matricule) pour le Festival d'Avignon Off, 2021 au théâtre Tranversal.
quelques exemples de voix
quelques articles de presse.
Nathalie Grenat dans "Le baladin du monde occidental" de M.Synge. Théâtre National de Chaillot, m.e.s. Marc Paquien. (Avec Philippe Duclos, Daisy Amias, Cécile Camp, Agathe Dronne, Dominique Reymond, J.J. Moreau, Antoine Régent, Anthony Paliotti, Manuel Mazaudier.)
Nathalie Grenat, très forte dans ce spectacle qui "parle à tous", à ceux qui ne voient pas, à ceux qui ferment les yeux.
Un monologue interprété par Nathalie Grenat, rayonnante et intrigante à la fois... A tous les aveugles, d'après "Des aveugles" d'Hervé Guibert au Zem-Théâtre, Lille.
Nathalie Grenat dans "Le baladin du monde occidental" de M.Synge. Théâtre National de Chaillot, m.e.s. Marc Paquien. (Avec Philippe Duclos, Daisy Amias, Cécile Camp, Agathe Dronne, Dominique Reymond, J.J. Moreau, Antoine Régent, Anthony Paliotti, Manuel Mazaudier.)
Jouer, photographier ou mettre en scène pour moi c'est toujours comme une idée du voyage, lié à l'écriture d'un poète, d'une rencontre, d'une histoire, réelle ou fictive... Et laisser faire !
metteure en scène
Après avoir mis en scène «Le dernier jour d'un condamné» de Victor Hugo, au Théâtre Expression 7 à Limoges, Nathalie Grenat travaille depuis une dizaine d'années sur divers projets artistiques, au sein de la compagnie du Théâtre K, basée sur la Métropole lilloise. Notamment, elle réalise des mises en scène sur le thème du territoire, une recherche qu'elle continue d'explorer en complicité, avec l'auteur de théâtre Gérald Dumont.
D'où viennent-ils, tous ceux-là que je croise, regarde, dévisage sans jamais m'en lasser ?
Jouer, photographier, mettre en scène, finalement pour moi c'est toujours la même histoire, comme une idée du voyage, lié à l'écriture d'un auteur, d'un poète, d'une rencontre, d'une histoire réelle ou fictive... Et laisser faire. C'est ainsi que les spectacles prennent naissances, à la source d'un nomadisme de l'imaginaire. Un espace de liberté, une respiration, une envolée que l'espace théâtral nous redonne à partager ensuite, avec le public.
Qu'il s'agisse simplement de s'émouvoir ou de remonter un passé ancien ou plus récent, partir à la rencontre de soi-même et des autres, car parler d'un lieu c'est évidement parler un peu de soi, donner à voir, à entendre et pour chacun d'entre nous, beaucoup de soi aux autres.
Nathalie Grenat
photographe.
Un jour, mon père m'a donné un vieil appareil photographique entièrement manuel, de fabrication russe, très lourd, archaïque par rapport aux appareils d’aujourd’hui. J'avais 12 ans. Cet appareil photo est devenu mon meilleur compagnon de route, il m'a tout appris. La photographie m'a permis d'explorer par le regard ce que je ne pouvais dire, avouer, raconter et encore moins confier sur le papier. Le regard photographique comme une désespérance infini de l'instant.
Nathalie Grenat
quelques expositions photographiques.
2013
Édition d'un livre-disque, « Enchantines » contenant les photographies. Noyelles-Godault, 2013, Compagnie de la Vache Bleue.
2012
photographies et jeu, sur le thème du conte avec une classe de CM2. Ligue de l'enseignement du Centre-Val-de-Loire
2004
dans le cadre de Lille 2004, Capitale européenne de la culture, avec la ville d'Armentières.
2004
Ceux que j'aime, ce que j'aime
dans le cadre de La Semaine bleue personnes âgées, avec la ville de Wasquehal.